VIVRE POSITIVEMENT SON HAUT POTENTIEL

Les enfantsadolescents ou adultes intellectuellement précoces ont en commun une hyperactivité cérébrale, une fluctuation intense des états émotionnels et une hypersensibilité. Au-delà de capacités et d’une curiosité “ hors-normes “ et d’un QI élevé caractéristique des personnes à haut potentiel, il y a le “ revers de la médaille “. Leur singularité est aussi source d’angoisse et de vulnérabilité. Les précoces, diagnostiqués comme tels ou non se sentent “ à part “, “ différents “ et ce depuis le plus jeune âge.

La sophrologie par son approche psychocorporelle fonctionne très bien avec les sujets précoces parce qu’un esprit en ébullition, c’est bien, mais se reconnecter avec le corps, c’est fondamental.

Comment définir le haut potentiel ?

Haut potentiel intellectuel HPI, surdoués, hypersensibles, enfants précoces, “ zèbres “, autant de termes pour nommer des personnes au profil décalé, à l’intelligence singulière présentant des caractéristiques neurologiques, cognitives et émotionnelles. Certains sont très épanouis dans leur vie professionnelle et leur univers familial. D’autres sont en souffrance depuis l’enfance - se sentant très éloignés de leurs congénères, animés par des pôles d’intérêts différents, une hypersensibilité source d’anxiété, une hyperactivité mentale, un sommeil perturbé et des répercussions somatiques.

Bien au-delà du chiffre repère de 130 de quotient intellectuel de la psychométrie internationale de l’échelle de Wechsler permettant de cibler 2,2 % de la population, il s’agit d’une façon particulière d’être au monde.

La terminologie française oriente l’idée du haut potentiel vers une supériorité alors qu’il s’agit bien d’une façon différente de penser, de sentir, d’agir et de vivre le quotidien. Lorsque le surdouement est évoqué, il induit la notion d’intelligence. Nous savons aujourd’hui que l’intelligence est multiple, et pas seulement liée aux facultés intellectuelles. Ce qui élargit à de nombreux domaines la compréhension de ce qu’est une personne à haut potentiel.

Mieux les comprendre permet de les accompagner vers une meilleure connaissance de soi, et parfois même dans la découverte de ce HPI alors qu’ils ne se sentaient pas concernés. Être concerné par le haut potentiel signifie que la personne a un mode de fonctionnement spécifique et des besoins qui s’expriment relativement différemment de ceux de la norme. Mettre des mots sur un fonctionnement complexe apporte un regard nouveau et donne du sens.


La sophrologie, un support fondamental : apports et bénéfices

Pratiquer la sophrologie avec un professionnel connaissant les profils en arborescence, c’est la possibilité d’être entendu et reconnu dans sa différence. Car il est nécessaire, comme dans chaque spécialité, d’être formé aux caractéristiques comportementales et cognitives afin de comprendre la demande de la personne HPI en souffrance. La prise de conscience de ce potentiel avec ses points forts et les difficultés relationnelles qu’il engendre va permettre de “ dépathologiser “ le sujet. Pour ces personnes un peu “ décalées “, il est important d’avoir un lieu et un espace mental où le non-jugement est de mise.


Afin de calmer les cogitations incessantes ou les ruminations, l’entraînement sophrologique régulier permet de renforcer la présence au corps et de calmer l’agitation mentale. La prise de conscience du schéma corporel est une découverte pour nombre d’entre eux. En privilégiant le mental, le corps n’est plus qu’accessoire et les déséquilibres fréquents (troubles du sommeil, maux de ventre, migraines, tensions musculaires, anxiété…).


S’autoriser à glisser quelques “ instants sophro “ dans le tumulte des pensées, c’est prendre soin de soi, de son écologie intérieure corps – esprit – émotions. Grâce à l’ancrage, la respiration abdominale, l’écoute de sensations corporelles et les images mentales positives, la personne HPI cultive des repères physiques et mentaux sur lesquels s’appuyer afin de garder le cap en situation déstabilisante et renforcer ainsi ses capacités de régulation des effets négatifs du stress et de l’ascenseur émotionnel.


Résolument positive, la sophrologie renforce la confiance en soi par l’expérience vécue. La pratiquer c’est l’intégrer progressivement en réflexes quotidiens et concrétiser l’idée que le mieux-être est possible.

VIVRE SON Haut potentiel avec la sophrologie, c’est ALLER VERS SOI, mieux-être et mieux vivre au quotidien.

 
 
http://www.sofrocay.com/ Emmannuelle GUILLAUD-CAPRON et Margaux CAPRON, mère et filles témoignent des améliorations de leur bien-être personnel comme familial grâce à la Sophrologie Caycédienne. Margaux, adolescente intellectuellement précoce, d'abord réticente aux séances, reconnaît aujourd'hui qu'elle a repris confiance en elle grâce à la Sophrologie Caycédienne.