LA SOPHROLOGIE,
UNE STRATÉGIE FACE AU BURN-OUT


Le burn-out, un phénomène de société ? La question est posée de manière aiguë en ces temps où de plus en plus de personnes déclarent avoir besoin de prendre des médicaments pour rester performantes et mieux travailler. Le burn-out n’est pas un phénomène de mode, ni un concept de plus, c’est un processus réactionnel au rythme d’une société en constante accélération.

Un proverbe chinois dit : si l’énergie est en dysharmonie dans l’un des trois niveaux d’énergie, physique, émotionnel ou mental, l’être humain tombe malade. Le burn-out atteint précisément ces trois dimensions de l’être humain. Pour l’éviter, l’objectif est de parvenir à les réguler. Ce sont précisément sur ces trois niveaux de l’être qu’intervient la sophrologie, afin de retrouver un état d’équilibre propice à la santé, à la sérénité, à la lucidité.


Comment définir le burn-out ?

Cet état diffère du seul épuisement ou du surmenage, qui affectent essentiellement la sphère physique. Les personnes vulnérables au burn-out sont d’ailleurs des personnes généralement très résistantes et endurantes.

LES RISQUES DU BURN-OUT :

  • horaires et rythme de travail excessifs ;

  • déséquilibre de la vie familiale et sociale ;

  • tensions avec les collègues ou avec la hiérarchie ;

  • niveau d’engagement moral, émotionnel et physique résultant le plus souvent d’un besoin de reconnaissance ;

  • responsabilité et charge émotionnelle trop forte ;

  • sentiment d’impuissance face à certaines tâches ;

  • non-reconnaissance du travail ;

  • agressivité de l’entourage…

LES DIFFÉRENTS TYPES DE BURN-OUT

Maladie du XXIe siècle, le burn-out ne se limite pas à la sphère professionnelle, on parle aussi de burn-out maternel, parental, de celui des élèves, des enfants, des aidants familiaux, des personnes atteintes de maladies dégénératives, les bénévoles d’associations et les personnes qui, par leur fonction, sont disponibles à tout moment, corvéables.

En effet, le burn-out n’est pas un syndrome réservé à l’épuisement professionnel, il qualifie les différentes formes d’épuisement du corps, de l’âme et de l’esprit. Il n’est pas réservé aux quadras, aux quinquas ; un jeune sur quatre est susceptible de le vivre. Il n’est pas non plus une maladie de la vieillesse, mais de la tonicité.

Le burn-out consume littéralement la personne de l’intérieur et la plupart du temps, elle n’a pas de pouvoir sur les causes extérieures prédisposant au burn-out. En même temps, il s’avère que ce syndrome provient à 60% de facteurs endogènes, c’est à dire de notre propre fonctionnement, de notre hygiène de vie, de nos croyances, de la gestion de nos émotions, de nos vulnérabilités, de notre équilibre physiologique.


La sophrologie comme stratégie vers un état d’équilibre

Il s’agit dès lors de se focaliser sur les compétences intérieures propres à chacun d’entre nous qu’il est en notre pouvoir de développer. Ces compétences, si nous savons les utiliser et les valoriser, peuvent nous aider à reprendre notre pouvoir intérieur, pour mieux gérer le stress, ne pas glisser dans le burn-out ou en sortir. Développer ses forces intérieures pour gérer le stress au plan physique et mental devient une nécessité dans notre mode de vie. Ces compétences s’acquièrent par apprentissage ; les techniques sophrologiques vous aident à trouver vos forces intérieures.

Au fil des séances, les techniques sophrologiques vous initient tout au long des trois phases de ce parcours à :

  • identifier, reconnaître le burn-out, les alertes que vous n’entendez pas ;

  • soigner les trois dimensions du burn-out pour retrouver votre pouvoir d’être en pleine forme physique, émotionnelle et psychique, tout votre pouvoir intérieur ;

  • prévenir la rechute. Apprendre du burn-out pour ne pas rechuter, entendre les signaux précurseurs de vulnérabilité pour s’adapter, s’ajuster, évoluer, afin de garder l’équilibre nécéssaire dans un environnement instable.

Vers un état d’équilibre… TROUVER SES PROPRES RESSOURCES INTÉRIEURES, SAVOIR LES DÉVELOPPER ET REPRENDRE SON POUVOIR INTÉRIEUR.